J'ai eu le plaisir la semaine dernière de m'entretenir avec Nathan Blaise le fondateur de la future plateforme Cesar-Society dont je viens de publier un article de présentation et que je vous invite à lire.
Bien qu'il soit à ce stade impossible de juger la qualité de la plateforme et de ses projets, j'aimerais votre avis "à chaud" sur comment vous percevez l'innovation de pouvoir devenir propriétaire de la holding qui détient le bien qui va faire l'objet d'une opération de marchand de bien ?
Sur les projets de crowdfunding immo type LPB, Clubfunding, Raizers,... on est tous à analyser les garanties proposées (GAPD, Nantissement, fiducie, Cautions,...), là du coup en devenant propriétaire d'une fraction de la holding propriétaire du bien, le percevez vous comme une garantie meilleure? moins bonne? que celle des projets traditionnels ? Votre avis m'intéresse.
D’après ce que je comprends nous sommes « les investisseurs » les seuls à prendre tous les risques par rapport à l’équipe dirigeante, il y a intérêt à ce que cette équipe dirigeante soit compétente en recherche de bien et en suivit de travaux
Le seul intérêt que je vois est la possibilité de n’investir que des petites sommes pour démarrer l’expérience 1
C'est comme bricks, on prend tout les risques et ils prennent les bénéfices
D’après ce que je comprends nous sommes « les investisseurs » les seuls à prendre tous les risques par rapport à l’équipe dirigeante, il y a intérêt à ce que cette équipe dirigeante soit compétente en recherche de bien et en suivit de travaux
Peu de plateformes co-investissent, donc à ce niveau pas de changement. Et on ne peut pas dire qu'une plateforme ne prend pas de risques. Si elle fait mal son boulot dans le temps, elle a le risque de faire faillite et donc les dirigeants perdent l'investissement qu'ils ont fait dans la société.
Pour l'instant l'avantage que je vois contrairement à l'obligataire traditionnel c'est d'avoir un vrai titre de propriété d'une société qui détient 1 bien immobilier. Faudra sans doute attendre les premiers projets avant de pouvoir mieux analyser les mécanismes mis en place mais cela ouvre je trouve un nouveau concept intéressant.
Bonjour,
Je ne veux pas passer pour un râleur, mais avec 1.000 € de capital social, le risque est tout de même assez réduit ))
Quant à la sécurité de l'investissement, il suffit de lire le Code du Commerce : Les porteurs de parts arrivent au dernier rang des créanciers, donc pour la sécurité, c'est pire que ce que l'on peut voir n'importe où ailleurs....Imaginez par exemple qu'un créancier, à la suite d'une opération qui rate, fasse nantir les parts , ou tout simplement une Banque pour garantir un prêt ?
Nous sommes donc co-responsables des dettes, ce qui ailleurs n'est jamais le cas.
Enfin, sans les statuts de la holding, il est vain de vouloir porter une appréciation.
En plus ce sont des parts de holding tokenisées....si quelqu'un a des lumières sur le régime juridique et fiscal de cette bête, je suis preneur (revenus immobiliers , revenus de valeurs mobilières, assujettissement à la flat tax, à l'IFI éventuellement, et j'en passe) .
Question stupide : Qu'apporte ici la blockchain à part un argument publicitaire ?
En somme, je rejoins Bougnat et Dancia sur le fond...
Comme toute innovation en matière financière, laissons des gens plus téméraires partir en exploration et nous dire ce qu'il en est.
Question stupide : Qu'apporte ici la blockchain à part un argument publicitaire ?
Pour moi la blockchain est là pour faciliter et sécuriser les transactions sur le marché secondaire. La techno Blockchain a clairement un avenir à ce niveau là (je ne me prononcerais pas par contre sur les cryptos et le marché des monnaies virtuelles). Sur un RealT, cela permet des échanges de propriétés quasi instantanément sans les lourdeurs d'un notaire.
S'appuyer sur la technologie blockchain me parait dont être un choix qui va dans le sens de l'histoire surtout quand on est dans une logique de mise en place d'une Place de marché.
Concernant le montage, pourquoi pas, à voir. Je suis d'accord avec Patrick concernant la blockchain qui permet de fluidifier les transactions immobilières
Ce qui me rend sceptique par contre, ce sont les deux dirigeants. Ils ont des profils financiers/commerciaux, pas d'expérience de marchands de biens visiblement. Le positionnement peut être intéressant par contre (actifs premium), en vue de diversification
Pourquoi pas en effet mais alors nous ne parlons plus d’immobilier mais de crypto actifs avec toutes les conséquences qui sont liées à ce statut (ou à son absence plutôt)
wait and see plus que confirme par conséquent.
Bonsoir,
J'ai eu par message privé une rapide description de ce qu'est Cesar Society par Nathan Blaise car il souhaite à terme possiblement travailler avec ma clientèle.
Pour moi plusieurs choses sont sensibles :
-Le système avec holding, beaucoup moins de garanties par rapport aux GAPD etc.
-La régulation, Cesar Society n'a en réalité pas de régulation PSAN. Aucun enregistrement auprès de l'AMF. L'argument de la régulation AMF car il y a un partenaire qui lui possède le PSAN ne veut rien dire. Kryptown ne sert que de marché secondaire pour Cesar Society (d'où le partenariat je suppose?).
-Kryptown (si c'est le partenaire du marché secondaire) est peu liquide comme plateforme donc la promesse d'un marché secondaire liquide me semble également être du vent.
Je vais sûrement demander un call avec Nathan Blaise pour voir ce qu'il en est réellement.
Au plaisir d'échanger avec vous.