Dans un souci de transparence, les plateformes se doivent de publier leurs taux de défaut. Cet indicateur au premier abord devait être un magnifique outil pour les investisseurs pour les aider à choisir les plateformes les plus performantes mais au final nous pensons qu’il engendre plus de confusion que ce qu’il aide les investisseurs à faire les bons choix. Autant le dire tout de suite, c’est un indicateur très complexe à interpréter car soumis à de très nombreux facteurs que nous allons passer un revu.
C’est quoi le taux de défaut?
À ce jour, il existe 2 principaux indicateurs de défaut :
- L’indicateur de défaut Réglementaire défini par l’article R548-5 du décret n°2014-1053 du 16 septembre 2014 relatif au financement participatif
- L’indicateur de défaut issu des Indicateurs de Performance mis en place par l’association Financement Participatif France
La plupart des plateformes publient de manière régulière ces 2 indicateurs. Leurs objectifs sont très différents et s’ils permettent plus de transparence, ils ne sont pas parfaits non plus et posent plusieurs problèmes d’interprétations.
Taux de défaut réglementaire
Le calcul du taux de défaut réglementaire est basé sur le calcul des retards de +60 jours. Il est calculé de 2 manières :
- Taux de défaut en montant : (Capital Restant Dû des prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus de deux mois) / Capital Restant Dû des Prêts en cours
- Taux de défaut en nombre : (Nombre de Prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus deux mois) / Nombre de Prêts en cours
Taux de défaut via les Indicateurs de performances
Cet indicateur a été créé en novembre 2017 à l’initiative de Financement Participatif France. Il fait partie d’un des indicateurs parmi une vingtaine d’autres dont l’objectif est d’apporter le plus de transparence possible auprès des communautés d’investisseurs.
Contrairement à l’indicateur réglementaire, cet indicateur apporte trois principales évolutions :
- Il est basé sur des défauts de plus de 180 jours (6 mois) au lieu de 60 jours pour l’indicateur réglementaire : Un défaut de 180 jours à plus de chance de devenir une perte qu’un défaut de 60 jours
- Il offre une vision globale mais également annualisée. C’est un énorme avantage par rapport à l’indicateur légal car vous permettra de comparer l’ensemble des plateformes années par années et également de mieux observer les variations dans le temps : Une plateforme s’améliore t’elle ou pas?
- Contrairement à l’indicateur réglementaire, il n’est pas basé sur le « Capital restant dû » mais sur le Capital emprunté et remboursé
Alors pourquoi le taux de défaut est t’il un indicateur aussi difficile à interpréter?
Déjà le fait d’avoir un indicateur légal et un indicateur issu des plateformes elles-mêmes peut prêter à confusion. De prime à bord on pourrait avoir tendance à dire que l’indicateur dit « légal » est plus fiable que celui mis en place par les acteurs du CrowdFunding. Qu’en est t’il réellement? La réponse se trouve certainement dans notre capacité à savoir interpréter ces 2 indicateurs qui au final peuvent être très complémentaires.
Taux de défaut n’est pas systématiquement synonyme de Perte
C’est sans doute l’une des premières confusions que l’on a tendance à faire lorsque l’on parle de taux de défaut. Un défaut n’est pas systématiquement une perte. Le taux de défaut est un indicateur à un instant T qui vous indique le taux de projets qui ont un retard de 60 ou 180 jours en fonction de l’indicateur. Mais le mois suivant un projet qui était en défaut peut tout à fait redevenir sain.
C’est là que la capacité de recouvrement des plateformes pourra avoir un impact positif ou négatif. Les plateformes les plus performantes dans le recouvrement arriveront à diminuer leur taux de défaut dans le temps.
Taux de défaut en nombre versus taux de défaut en montant
C’est pour nous le deuxième vrai problème entraînant souvent de nombreuses confusion. L’indicateur qui est le plus utilisé dans les conversations / articles de presse est sans aucun doute le taux de défaut en nombre. Mais au final est t’il vraiment plus représentatif que l’indicateur de défaut en montant?
Une chose est sure on peut avoir 100% de défaut en nombre et gagner de l’argent mais quand on a 100% de défaut en montant, on est sûr d’avoir tout perdu…
De mon côté, jai donc tendance à préférer l’indicateur de défaut en montant. C’est d’ailleurs celui que nous mettons en avant dans mon baromètre des taux de défaut du Crowdfunding que je publie chaque mois. Si nous préférons l’indicateur en montant c’est tout simplement qu’un défaut peut se produire en début ou en fin de projet et le résultat sera bien différent.
Comprendre par l’exemple :
EXEMPLE 1 : Vous avez investi 100€ dans 10 projets (soit 1000€) avec des échéances mensuelles de 5€ pour chaque projet. 1 projet tombe en défaut lors de la dernière échéance du projet (vous avez donc 5€ en défaut sur l’ensemble de votre portefeuille)
Taux de défaut en nombre : 1/10 = 10%
Taux de défaut en montant : 5€ / 1000€ : 0,5%
EXEMPLE 2 : Vous avez investi un total de 2000€ dans 9 projets et 1000€ dans 1 projet (soit un total de 3000€ dans 10 projets). Le projet de 1000€ tombe en défaut à la moitié du projet et vous avez 500€ en défaut
Taux de défaut en nombre : 1/10 = 10%
Taux de défaut en montant : 500€ / 3000€ : 16,7%
Comme on peut le voir au travers de ces 2 exemples vous pouvez avoir un taux de défaut en nombre de 10% ce qui est déjà beaucoup, mais avoir un impact sur le rendement de votre portefeuille très différent (0,5% versus 16,7%).
Défaut en début ou fin de projet
Le vrai défaut du taux de défaut en nombre c’est qu’il ne nous donne aucune indication sur le fait que le projet est tombé en défaut en début ou en fin de projet et en fonction du cas cela à un impact plus ou moins important sur le rendement de mon portefeuille.
Comprendre par l’exemple :
EXEMPLE 1 : Vous avez investi 100€ dans 1 projet avec des échéances mensuelles de 5€. Le projet tombe en défaut après la 3ème échéance (on vous a remboursé 2 échéances de 5€ soit 10€ : Vous avez 90€ de défaut)
Taux de défaut en nombre : 1/1 = 100%
Taux de défaut en montant : 90€ / 100€ : 90%
EXEMPLE 2 : Idem exemple 1 mais le projet tombe en défaut après la 10ème échéance (on vous a remboursé 19 échéances de 5€ soit 95€ : Vous avez 5€ de défaut)
Taux de défaut en nombre : 1/1 = 100%
Taux de défaut en montant : 5€ / 100€ : 5%
Comme on peut le voir au travers de ces 2 exemples l’impact sur votre rendement est très différent si votre défaut se produit en début ou fin de projet. Dans le premier cas votre défaut sera de 90% contre 5% dans le second cas.
Attention à l’ancienneté des plateformes
Il est important de prendre en considération l’ancienneté des plateformes quand on compare le taux de défaut de plusieurs plateformes. C’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle nous affichons cette information dans mon baromètre des taux de défaut du Crowdfunding.
Même si cela arrive, il est rare qu’un défaut apparaisse dans les tous premiers mois. Sur mon propre portefeuille nos défauts sont observés en moyenne au bout d’1 an (avec une amplitude allant de 3 à 28 mois).
Une plateforme ayant une ancienneté d’1 an sera donc avantagée par rapport à une plateforme qui en aurait 5. Statistiquement parlant la plus ancienne aura plus de chance d’avoir des défauts que la plus récente.
Comparer 2 plateformes d’anciennetés très différentes a donc peu de sens.
Taux de défaut : L’impact du niveau d’activité d’une plateforme
Il est bon de savoir que l’accélération ou bien même le ralentissement d’une plateforme en terme de nombre de projet financés par mois / an peut impacter de manière significative son taux de défaut.
Comprendre par l’exemple :
Prenons l’exemple d’une plateforme qui à financé 100 projets en 5 ans et qui a un taux de défaut en nombre de 5% (soit 5 projets en défaut).
Si cette même entreprise finance 20 projets de plus en seulement 1 mois elle aura donc 120 projets et va mécaniquement voir son taux de défaut en nombre passer à 5/120 = 4,17%. Le simple fait d’avoir accéléré sa cadence de financement impact significativement son taux de défaut à la baisse.
A contrario, une plateforme qui diminue de manière drastique sa moyenne de projets financés / mois à toutes les chances de voir son taux de défaut augmenter. Le cas extrême c’est d’ailleurs celui de LENDOPOLIS IFP sur la partie Financement des PME. En décidant d’arrêter le financement des PME, LENDOPOLIS va dans les années qui viennent voir petit à petit voir son taux de défaut atteindre 100%!!!
LENDOPOLIS IFP, bientôt 100% de taux de défaut : La plus grosse aberration de l’indicateur de défaut
Pourquoi 100% ? Tout simplement car le taux de défaut légal se base sur le « capital restant dû« . Donc à chaque fois que LENDOPOLIS rembourse un projet, il ne compte plus dans le calcul du taux de défaut. Puisque LENDOPOLIS a décidé de ne plus financer de projet via son agrément IFP, un jour il ne restera plus que les défauts et on aura alors l’absurde valeur de 100% de taux de défaut… (Pour rappel LENDOPOLIS va continuer d’opérer via son agrément CIP et continuer de proposer des projets Immobilier et ENR). Son taux de défaut via l’agrément CIP est actuellement vierge
Immobilier versus prêts aux entreprises
Il me parait important également de différencier la notion de défaut lorsque l’on parle de prêt aux entreprises ou que l’on parle de financement immobilier. Dans l’immobilier il n’est pas rare que les travaux de construction prennent du retard (le contrat prévoit en général 6 mois contractuels). 6 mois de retard sur le prêt aux entreprises est une situation bien plus à risque.
L’indicateur de défaut est certainement l’indicateur qui mériterait selon nous le plus d’évoluer pour répondre aux multiples incompréhensions qu’il peut engendrer.
Bonjour MS, à titre personnel je préfère également l’indicateur de défaut version les indicateurs de performances de FPF et cela serait un meilleur indicateur que le taux de défaut légal.
C’est une réflexion qui est en cours pour faire évoluer le baromètre actuel mais malheureusement, toutes les plateformes n’ont pas encore intégré les indicateurs FPF.
L’évolution de l’indicateur reste néanmoins d’actualité car beaucoup plus précis et moins sujet à confusion.
Je relance ce sujet pour suggérer de revoir le taux que publie A&S afin de remplacer le taux « légal » par le « coût du risque » (voir les indicateurs de performances).
C’est di avec l’exemple de la plateforme qui réduit son activité et aura un taux qui grimpe à 100%. C’est inutile comme chiffre.
Ce qui intéresse un investisseur qui met 100€ à y%, c’est de savoir raisonnablement quel taux réel il obtiendra une fois déduit le taux de défaut observé de la plateforme (sachant que rien ne dit qu’il soit constant au cours du temps).
Par exemple sur credti.fr, le taux de défaut en montant annoncé par Argent et Salaire est de 10.58% (en nombre à 12%)
Ces valeurs ont peu de sens et peuvent prêter à confusion.
Quel intérêt à prêter sur une plateforme de l’argent à 7%, 8% ou 9% si le taux de défaut est bien supérieur (10.58%) ???
Le bon taux est le coût du risque constaté – sur l’année ou depuis le début.
Il est au global de 3.4% sur credit.fr – ce qui laisse quand même espérer une performance positive à la fin (voisin de 3%).
Merci.
Je ne m’etais pas trompe. Et evidemment pour Lendopolis, desormais ce sera 100% max.
J’ai remarque que les corrections sont faites.
Jean francois
Merci à vous !
Bonjour,
D’apres vos methodes de calcul et votre premier exemple (les 10 projets de 100€ chacun, il y a selon une erreur. Si un projet en defaut, alors TD en mtt = 5€ / 45€ (capitel restant du des projets sains, si tous souscrits en meme temps et sur la meme duree) et TD en nb = 1/9 (nombres projets sains). Vous prenez toujours le montant total et le nombre total de projets alors que vos formules sont clairement base sur seulement les sains. Je ne dis pas que vous avez tord, mais pouvez vous m’eclaircir sur ces formules ?
Merci.
Jf
Bonjour Jean-François,
Sur le taux de défaut légal que doivent suivre les plateformes de type IFP, le taux de défaut est calculé sur les projets en cours et en défauts. Seuls les projets terminés sont exclus du calcul. Cela créé d’ailleurs parfois certaines aberrations comme par exemple LENDOPOLIS qui ne publie plus de projet sous son agrément IFP. Du coup petit à petit il ne restera plus que les projets en défauts et un jour ils auront donc un taux de défaut de 100% via leurs projets IFP (tous les projets terminés sortant du calcul)
Monsieur,
Tout d’abord, merci pour votre réponse. Mais, je suis navré, ma question ne portait pas là-dessus. C’est tout simple. Voici les formules de calcul que vous exposez :
Taux de défaut en montant : (Capital Restant Dû des prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus de deux mois) / Capital Restant Dû des Prêts sains
Taux de défaut en nombre : (Nombre de Prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus deux mois) / Nombre de Prêts sains
Puis, votre 1er exemple :
EXEMPLE 1 : Vous avez investi 100€ dans 10 projets (soit 1000€) avec des échéances mensuelles de 5€ pour chaque projet. 1 projet tombe en défaut lors de la dernière échéance du projet (vous avez donc 5€ en défaut sur l’ensemble de votre portefeuille)
Taux de défaut en nombre : 1/10 = 10%
Taux de défaut en montant : 5€ / 1000€ : 0,5%
Pour moi, il y une erreur. En suivant votre formule, nous devrions avoir :
Taux de défaut en nombre : 1/9 = 11.11%
Taux de défaut en montant : 5€ / 45€ : 11.11%
Evidemment, on considère que tous les projets ont commencé en même temps. Et encore, il y aurait une ambiguité. Car vous parlez de dernière échéance, donc les prêts sains sont tous remboursés donc plus de restant dû sain.
Et pour reprendre votre exemple de LENDOPOLIS dans votre réponse à ma question, je ne suis pas d’accord. Petit à petit, le taux va largement dépassé les 100%. Ce taux ne sera même plus calculable car il n’y aura plus de projet sain. En tend vers l’infini. Admettons qu’il y ait aujourd’hui 100K€ de défaut et 200K€ de sain, cela fait 50%. Mais après 100K€ en défaut VS 10KE de sain, soit 1000% etc….
D’après, toujours, votre 1er exemple voilà comment je reprend vos formules :
Taux de défaut en montant : (Capital Restant Dû des prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus de deux mois) / (Capital Restant Dû des prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus de deux mois + Capital Restant Dû des Prêts sains)
Taux de défaut en nombre : (Nombre de Prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus deux mois) / (Nombre de Prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus deux mois + Nombre de Prêts sains)
Ou plus clairement :
Taux de défaut en montant : (Capital Restant Dû des prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus de deux mois) / Capital Restant Dû TOTAL
Taux de défaut en nombre : (Nombre de Prêts en retard ou en défaut de paiement depuis plus deux mois) / Nombre de Prêts TOTAL
J’espère être clair, avec tout ces exemples.
Je vous remercie.
Jean-François
En fait je pense comprendre d’ou vient l’erreur.
Pour les formules de calcul du taux de défaut : j’ai indiqué
/ Capital Restant Dû des Prêts sains
/ Nombre de Prêts sains
Au lieu de
/ Capital Restant Dû des Prêts en cours
/ Nombre de Prêts en cours
Les prêts en cours englobent donc les prêts en cours, ceux en défaut et excluent les prêts terminés.
Donc pour Lendopolis ont arrivera bien à 100% quand on aura plus que des prêts en défaut.
Cet article m’amène à 2 questions:
1. Quand une plateforme clôture un projet avec pertes (donc en défaut), ce projet sort-il des statistiques ?
2. Quand une plateforme s’améliore en passant par exemple de 6% de TD à 4%, est ce parce qu’ils ont recouvert le retard de paiement du tiers des projets concernés, ou que le périmètre a changé? (cf #1)
Si on répond « oui » à #1, le TD n’est alors qu’une image à l’instant T et à mon sens n’est pas très utile. A contrario, il permet de comparer les plateformes qui ont une activité supérieure à 18/24 mois (effectivement les toutes récentes n’ont pas de défaut)
Si on répond « non » à #1, cela veut dire que des PF ayant eu des projets terminés en perte ne pourront jamais redescendre à un TD0%, et du coup la comparaison historique entre PF devient très compliquée.
C’est en ce sens que je trouve le TD compliqué à analyser, et qu’un indicateur précisant le taux de remboursement des prêts terminés (historique & annuel) me paraitrait bien nécessaire en complément.
@CCO,
Un projet en perte ne sort pas des statistiques. Il va y rester tout au long de la vie de la plateforme. C’est d’ailleurs ce qui peut causer des aberrations. Ex Lendopolis a complètement arrêté son activité IFP. Du coup petit à petit, au fur et à mesure que les projets passés vont être remboursés, il ne restera plus que les projets en perte pour le calcul du taux de défaut. Du coup un jour leur taux de défaut IFP sera de 100%
Quand un taux de défaut s’améliore, il peut y avoir de multiples raisons à cette amélioration. Il peut s’agir du recouvrement d’échéances non payées mais cela peut aussi correspondre à l’accélération de l’activité d’une plateforme qui mécaniquement fait baisser le taux de défaut. C’est un peu l’objet de cet article qui à vocation à faire comprendre les difficultés d’interprétation de cet indicateur
Bravo pour ces éclaircissements !
A mon sens, le taux de défaut en nombre doit permettre d’évaluer la qualité de la plateforme et le taux de défaut en montant doit permettre d’évaluer le risque sur son propre portfeuille.
Le taux de défaut en montant de la plateforme ne m’aide pas a déterminer mon risque puisque je n’investi pas au prorata des montants proposés par les plateformes.
A moins d’avoir mal compris la méthode de calcule, celui en en nombre ne m’aide pas non plus a correctement évaluer la qualité plateforme puisqu’il dissocie apparemment les périodes. Si on ne prend un défaut qu’après 180 jours, on ne devrait pas prendre en considération le nombre de projets émis par la plateforme sur les 180 derniers jours. Car on divise les défauts par une quantité incluant des projets qui ne peuvent en aucun cas considéré en défaut. Il n’est pas logique d’avoir un calcul (SOMME DES PROJETS EN DEFAUTS > 180 J) / (SOMME DES PROJETS OUVERTS AUJOURD’HUI). Ayant dit cela, ce taux de défaut devrait même être historique avec une formule du type (SOMME DES PROJETS EN DEFAUT > 180J + SOMME DES PROJETS TERMINES AVEC DEFAUT FINAL OU REMBOURSES AVEC INCIDENT) / (SOMME DES PROJETS EMIS PAR LA PLATEFORME JUSQU’A 180 J EN ARRIERE). Avec cette formule, il me semble que l’on peut comparer des pommes avec des pommes. Non?
@olx, je pense qu’il est trop simple de conclure :
– Taux de défaut en nombre = Qualité de la plateforme
– taux de défaut en montant = risque sur le portefeuille
J’ai plusieurs cas au sein de mon portefeuille où les plateformes qui ont le plus de défaut ne sont pas celles qui ont le moins bon rendement. C’est même parfois l’inverse.
Toutes les plateformes ne se sont pas lancées aux mêmes dates. Donc difficile de conclure que celle qui s’est lancée en 2013 est de moins bonne qualité que celle de 2017 car elle a un taux de défaut supérieur.
Il me parait indispensable d’avoir une analyse très fine plateforme par plateforme sur de multiples indicateurs et de suivre ces indicateurs dans le temps.