Après une première alerte en Février 2017 sur les pratiques commerciales des plateformes de financement participatif, L’UFC QUE CHOISIR réitère en pointant les risques et les abus selon elle persistants des plateformes.
A la lecture de l’article certains termes employés m’ont paru « violent » vis à vis d’un secteur certes peut être « pas parfait »
puisqu’en développement mais qui selon moi fait déjà l’objet d’un fort encadrement et de nombreuses mesures visant à protéger les investisseurs (Je vous invite à lire notre entretien exclusif avec la SFMPEI en charge de la gestion extinctive d’UNILEND : l’une des mesures de projection des consommateurs en cas de cessation d’activité d’une plateforme).
L’opération semble donc réussie pour l’UFC QUE CHOISIR qui dans la foulée a été repris par une partie de la presse, presse n’hésitant pas jusqu’à annoncer la mort du CrowdFunding…
Oui vous avez raison…
- Oui, Le CrowLending est risqué ! Aucun placement au-dessus de 0,5 à 1% n’est d’ailleurs sans risque : Donc quand on vous propose 4 à 12%…
- Oui, une régulation s’impose ! Mais au fait n’y en a-t-il pas déjà une ? Est-elle moins strict que dans d’autres domaines de la finance ?
- Oui, les taux de défaut augmentent ! Logique me semble t’il puisque c’est un placement risqué. Et puis quand la grande majorité des plateformes a entre 1 et 5 ans d’existence et qu’on part de 0 défaut forcément on ne peut qu’assister à de fortes augmentations : Question : avez-vous regardé en détail comment les défauts se répartissent dans le temps?
- Les rendements ne sont pas à la hauteur des promesses ! Certaines plateformes m’auraient t’elles fait des promesses ? Moi, on ne m’en a jamais fait ! On m’a d’ailleurs même souvent dit que je pouvais perdre tout mon capital…
Oui certains on dit un peu trop vite que les Fintech allaient renverser les banques: De là à dire maintenant que le « CrowdFunding est à bout de souffle » ou bien même qu’ « il est mort »… Il doit bien y avoir un juste-milieu.
En fait je n’ai pas tout compris, on parle de quoi ? Du Forex ?
En lisant votre article, j’aurais presque cru que l’on parlait du FOREX… : « Face aux dérives persistantes », « Hautement spéculatif », « mauvaise pratique », « modèle pervers », « Le ménage n’a toujours pas été fait », « On vous pousse au crime » …
Quelle violence verbale ! Non au final, on parle d’un placement dans lesquels des investisseurs de tout niveau peuvent investir à partir de 20€ sans frais dans l’économie réelle sur un projet concret de leur choix…. (Le boulanger du coin de la rue, la PME qui investit dans des emplois, les logements, les entreprises de la green économie,….)
Si je comprends bien avec le CrowdLending on ne peut quasiment que perdre de l’argent ?
Si j’ai bien interprété votre alerte consommateur, vous êtes donc en train de m’alerter, moi consommateur des plateformes de Crowdlending, que les 78 055€ que j’ai prêté à 885 projets d’entreprises via 17 plateformes différentes vont me faire perdre de l’argent ? Et si je vous dis que J’ASSUME CE RISQUE?
En fait pourquoi m’alertez-vous puisque les plateformes m’ont maintes fois alertées et que j’ai signé 18 fois des clauses du type :
- « Les placements proposés par XXX présentent des risques de perte de capital et d’illiquidité. Acceptez-vous de prendre un risque élevé en investissant dans ce type de produit ? » : « OUI »
- « Ai-je conscience que je peux perdre éventuellement la totalité de mon investissement ? » : « OUI »
- « Ai-je conscience que j’aurais des difficultés à revendre mes titres ? » : « OUI »
- Vérification de mon horizon de placement : « OK en phase avec mon horizon de placement »
- Vérification de l’adéquation de mon patrimoine avec mes intentions d’investissement : « Ok en phase avec mon patrimoine »
- Et qu’en plus, les plateformes m’ont à maintes reprises encouragées à diversifier : « J’ai donc diversifié sur 17 plateforme et 835 projets »
Plusieurs études ont montré que la plupart des investisseurs sont multi-plateformes. Un investisseur chez OCTOBER (Lendix) a de fortes chances d’être investisseur chez CREDIT.FR, LENDOSPHERE, LENDOPOLIS,… Bref tout comme moi tous ont donc signé N fois ces avertissements.
Vous dites que les taux de défaut explosent… ?
+120% de défaut en 18 mois !!! Outch !!! Fuyons ce placement que je ne saurais voir !
Oui, effectivement ils ont tendance à augmenter et peut être même un peu trop vous avez raison de le souligner. Nous publions d’ailleurs chaque mois le baromètre des taux de défaut du CrowdFunding et incitons les investisseurs à suivre son évolution dans le temps. Mais attention concernant les taux de défaut un peu de pédagogie est souvent nécessaire pour bien les interpréter.
Pourquoi avez-vous choisi de comparer la progression des taux de défaut en nombre plutôt que des taux de défaut en montant ? C’est effectivement plus alarmiste de dire :
- que « près d’1 projet sur 5 chez LENDOPOLIS n’est plus remboursé » (on a l’impression que l’on va perdre 20% de son capital…)
- Plutôt que de dire au consommateur qu’1/12 des montants prêtés chez LENDOPOLIS sont en défaut de plus de 60 jours…
Vous semblez aussi dire que depuis février 2017 aucun progrès n’a été fait. Alors pourquoi en ayant investi moi-même sur 76 projets LENDOPLIS entre juin 2016 et novembre 2018 (cela représente environ 50% des projets proposés par la plateforme) mon rendement NET de défaut et NET de fiscalité (-30%) est l’un des plus élevés de mon portefeuille soit 5,53% ?? N’est-ce pas là une preuve que LENDOPOLIS a fortement progressé dans son analyse de risque ? Attention à la lecture d’un taux de défaut qui peut être très trompeur !
Est t’il possible de connaître les raisons pour lesquelles vous avez écarté certaines plateformes de votre étude ? Ne pas inclure dans une moyenne les plateformes qui ont les statistiques de taux de défaut les plus basses ne fausse t’il pas les statistiques? Vous auriez pu ajouter :
- Le 3ème acteur du marché (LENDOSPHERE) qui après 4 années a un taux de défaut toujours vierge
- LES ENTREPRÊTEURS qui après 2 ans ½ ont un taux de défaut en montant de seulement 0,27%
- WESHAREBONDS, ENERFIP, LOOK&FIN,….
- Quid des plateformes de CrowdFunding Immobilier? Pourquoi ne sont t’elles pas prise en compte dans le calcul de vos statistiques (Le titre de votre article évoquant LA FINANCE PARTICIPATIVE visiblement au sens large du terme) ? De nombreux prêteurs ont l’intelligence de diversifier leurs placements (PME, ENR, IMMOBILIER, …) : Encore de formidables possibilités offertes par la Finance Participative de diversifier son risque !
Sans doute qu’en l’absence d’une affaire TERLAT, c’est moins intéressant de parler du CrowdFunding Immobilier.
Vous auriez aussi pu parler, aux consommateurs que vous protégez, de la capacité d’innovation des plateformes qui proposent par exemple :
- Des projets au capital 100% garanti chez LOOK&FIN
- Des projets adossés à des assurances ou fonds de garantie chez PRETUP et PREXEM (50% de mes prêts en défaut chez PRETUP ont fait l’objet d’un remboursement du capital : Ces montants remboursés ne remontent pas dans les statistiques de taux de défaut mais contribuent bien à réduire la perte en capital)
- Des projets avec une Garantie Emprunteur chez LES ENTREPRÊTEURS
- Des plateformes comme OCTOBER, CREDIT.FR ou encore WESHAREBONDS qui co-investissent sur chaque projet aux mêmes conditions que les investisseurs particuliers, prenant ainsi les mêmes risques.
- …
Vous pensez que les taux d’intérêt élevés fragilisent les PME?
Qu’est-ce qui fragilise une PME? Le financement à un taux élevé ou le fait de ne pas pouvoir emprunter et se développer? Nous avions interviewé cette TPE en avril dernier qui a emprunté à 7% pour développer son activité de location de bureau. Une activité nécessitant de gros investissements avant de pouvoir louer et dont les besoins de financement sont récurrents. Grâce à la finance participative, cette PME se développe aujourd’hui plus vite que le marché et est en train de finaliser sa 3ème collecte.
DENIS GRANGER MYFLEXOFFICE : « C’est une bulle d’oxygène pour les entreprises en développement à un moment où les banques ne savent plus proposer la réactivité nécessaire pour soutenir la croissance et le développement de leurs clients. »
Vous pensez que le modèle est pervers ?
Sur le principe, c’est vrai q’un modèle qui se rémunère en intégralité en amont d’une prestation peut engendrer quelques dérives. Dans le cadre de ce jeune secteur aussi concurrentiel pensez-vous sincèrement qu’une plateforme puisse survivre dans le temps si elle a pour seul critère de « proposer au financement le nombre maximum d’entreprises, au détriment d’une analyse rigoureuse de leur solvabilité » ? QUID d’OCTOBER, CREDIT.FR et WESHAREBONDS qui co-investissent systématiquement sur l’ensemble des projets? Ont t’ils un intérêt à « bâcler leurs analyses »?
Je ne donne pas longtemps à vivre à l’entrepreneur qui aurait une vision aussi court terme.
Les indicateurs de Performances mis en place par l’association Financement Participatif France sont contre-productif ?
A titre personnel je ne les trouve pas tous parfaits non plus et pense par exemple que la méthode de calcul du rendement pourrait être améliorée. Maintenant connaissez-vous 1 seul domaine aussi concurrentiel qui :
- Chaque mois publie autant d’informations ?
- Basé sur un format unique et commun à l’ensemble des acteurs?
- Sur des durées aussi longues ?
Il est également à noter que ces indicateurs viennent s’ajouter aux indicateurs légaux (Taux de défaut à 60 jours). Avec les indicateurs de performances les plateformes vont donc au-delà de ce que le régulateur demande.
Essayez d’obtenir la même chose des néo-banques par exemple….
Au fait, si je vous disais que jusqu’à présent, j’ai obtenu un rendement plus que correct?
Par transparence je publie de manière régulière mon portefeuille. Le calcul de mon rendement est basé sur :
- Les intérêts Net de Fiscalité (-30%),
- Net de défauts
- Uniquement basé sur les intérêts réellement versés (pas d’estimation sur les potentiels gains futurs ou pertes à venir).
Ma fourchette de rendement NET de défaut et de fiscalité sur 885 projets depuis 2016 est de :
- 2,71% (si tous les projets en retards de plus 60 jours ne sont pas remboursés)
- 5,57% (si seules les entreprises en liquidation ne remboursent pas)
Je reste lucide, mon portefeuille étant encore relativement jeune cela évoluera (Les performances passées ne présagent pas des performances futures). il se peut que certaines années je perde de l’argent. Mais au final, ne se passe t’il pas un peu la même chose en bourse avec des hauts et des bas ? Ne faudrait-il pas alerter le régulateur sur tous les consommateurs investisseurs qui potentiellement peuvent perdre une grande partie de leur portefeuille boursier en quelques jours? C’est pourtant si simple d’ouvrir un compte bourse : Il ne suffit que de quelques clics pour avoir accès à des milliers de placements tous aussi risqués les uns que les autres.
La Finance Participative n’a pas d’autres choix que L’Excellence
Excellent titre du journal L’ECHO.BE / Interview LOOK&FIN
La Foule saura je pense juger d’elle même des performances de la Finance Participative. La Foule diversifie, s’informe, réalise chaque mois des arbitrages en transférant des fonds d’une plateforme à l’autre en fonction de leurs performances et si les performances ne sont pas au rendez-vous effectivement la Finance Participative ne survivra pas sous la forme qu’on lui connait.
Les plateformes sont bel et bien face à leurs juges tant au niveau de la foule que des entreprises qu’elles financent
Aidons le secteur à gagner ses lettres de noblesse !
Tout est loin d’être parfait et la finance participative va sans doute encore beaucoup évoluer dans les années qui viennent. Mais plutôt que la stigmatisation d’un secteur en développement sachons aussi reconnaître ses qualités pour en faire une industrie pérenne.
La finance participative propose un éventail de possibilités tellement incroyable que chacun peut constituer le portefeuille qui correspond à son profil d’investissement.
- Diversité de durée d’investissement 6 à 84 mois
- Diversité de Secteurs (Agriculture, Industrie, Commerce, Service, ENR, Immobilier,… )
- Diversité géographique (Pays, régions, département, ville,.. )
- Diversité de risque (La plupart des plateformes proposent des systèmes d’échelle de notation A+ A B B+ C D)
- Diversité de support (Obligation, Prêt amortissable, Prêt infine, Minibons, Capital…)
Le CrowdFunding, c’est le financement par la foule,
utilisons l’intelligence de la foule pour accompagner cette véritable révolution
Pour ma part, j’ai commencé avec Unilend en septembre 2017. Depuis, je me suis mis sur d’autres plateformes (Pret Up, October, Crédit.fr, WeshareBonds, et dernièrement Wiseed pour mettre de l’immobilier).
J’investis le minimum 20 €/50 €/100€. Pour les plateformes avec un ticket à 20 €, je me positionne sur tout les projets (dans les limites de mon budget mensuel) avec un peu plus de risque. Pour les autres plateformes ou le ticket est plus important, je sélectionne plus rigoureusement.
A part pour Unilend, j’ai moins d’un an sur les autres plateformes, j’étais arrivé à 40 projets auprès de 37 emprunteurs (3projets remboursés, un en procédure, pas de pertes pour l’instant).
Sur October, depuis fin août, je suis déjà à 34 projets. Je fais attention aux dettes des dossiers.
Sur Wiseed, je sélectionne seulement les projets obligataires et immobiliers.
J’ai un horizon lointain, et j’ai longtemps eu une seule plateforme.
Si j’ai un conseil, inscrivez vous sur plusieurs plate forme et tenez vous à un budget.
Ce sont en effet des pertes potentielles, mais je ne crois pas trop à ce que les emprunteurs en retard de paiement reprennent un jour les remboursements, à l’inverse je crains plutôt la survenue de nouvelles défaillances dans les mois qui viennent.
En ce qui concerne le choix de mes investissements, j’ai apparemment fait confiance trop aveuglèment.
J’ai de nombreux cas de défaut qui finissent bien mais effectivement certains autres ont aussi peu de chance de se résorber.
Pour ma part j’ai perdu 0,8% d’intérêt sur mon portefeuille du fait d’erreurs. Les 2 principales erreurs sont :
– J’ai parfois investi 2 fois sur la même entreprise à des dates différentes. En cas de problème de l’entreprise ce sont bien évidement 2 projets qui font défaut
– Au tout début j’ai investi sur certains projets des montants supérieurs à ce que j’aurais dû. Quand on diversifie c’est important de mettre des montants assez uniforme sur chaque projet afin de ne pas avoir 1 ou plusieurs gros projet à risque.
Bref j’apprends aussi de mes erreurs et à présent je n’hésite pas chaque mois à transférer des fonds d’une plateformes vers une autre en fonction des performances de chacune. Certaines ont de meilleurs résultats que d’autres.
Voici mon bilan après 18 mois d’activité chez OCTOBER
76 prêts 13800 euros 10 défauts
Au 3/12/2018 1019 euros d’intérêts 1362 euros de perte
Perte nette: 1362-1019= 343 euros
Vive le livret A
Bonjour @Cabes,
Pour ma part 15 défauts de plus de 2 mois sur 287 prêts après 29 mois. Votre ratio de 10 défauts sur 76 prêts semble donc assez élevé (13% versus les 5% de mon côté).
Vous parlez de 1362 Euros de Pertes. Qu’entendez-vous par Perte? Pour ma part je ne compte comme perte qu’une entreprise en Liquidation judiciaire.
Actuellement j’ai pour ma part prêté 23 000€ sur OCTOBER.
Sur 15 Projets en défaut j’en ai :
– 0 en liquidation
– 4 en Redressement judiciaire : 185€
– 2 en Sauvegarde : 48€
– 9 sans procédures : 326€
TOTAL 559€.
Pour l’instant on ne peut donc pas parler de perte même si je suis conscient qu’une partie des prêts ne seront sans doute jamais remboursés.
Avez-vous bien diversifié avec des montants équivalent sur chaque projet? Le montant total de 1362 € en défaut me parait élevé comparé à mes 559€
Tant mieux pour ceux qui sont à 4%…
Moi je devrais finir sur 1 beau 1,5%, avec des dossiers en remboursement sans intérêt sur 8 ans (après 1 an de mise en observation par le tribunal de commerce…)
l’immobilier est à 8-9% et donne des rapports quadrimestriels par ailleurs. on a plus le temps pour bien étudier les dossiers.
le crowfunding est très chronophage effectivement et cela nécessite une disponibilité extrême pour avoir le temps d’étudier un minimum le dossier et y investir à temps.
La baisse des taux d’intérêt et la réactivité des banques sur ce marché n’est pas sans influence non plus
Bonjour Thierry,
De mon côté, je ne regarde pas trop le court terme. Même si pour l’instant je suis sur une fourchette de rendement entre 2,7 et 5,5, je sais aussi que les choses peuvent évoluer dans le temps. L’immobilier offre aujourd’hui de meilleurs rendements mais attentions les marchés sont cycliques. Le crowdFunding immo n’a pour l’instant pas connu de grosses crises de l’immobilier. De mon côté j’essaye de faire un choix plus long terme en panachant Entreprise, ENR et immobilier. C’est sûr que si depuis le début j’avais investi uniquement dans l’immobilier j’aurais pour l’instant gagné plus mais sur du long terme pour l’instant préfère panacher.
Je vous rejoins sur le côté chronophage du Lending.
Très bonne réponse, factuelle. Merci Patrick
Le modèle est évidemment loin d’être parfait, et comme toute innovation, çà secoue toujours un peu au départ, mais ce n’est pas une raison pour abandonner et tout mettre à la poubelle.
Le but d’un journaliste est de vendre sa feuille de chou et pas d’informer. C’est vrai aussi pour Que Choisir helas. Au delà des faiblesses méthodologiques de l’article, le même reproche pourrait être fait ( ou presque) à tous les placements régulés et je ne parle pas des autres.
Pour ma part, en 30 mois, 21000 euros engagés sur 180 projets, défauts en nombre, 1,8% et en montant 1,6%. 10 plateformes.
Rendement annualisé après impôt autour de 4% (mieux qu’une Scpi de bonne qualité..) .
Deux bémols : c’est terriblement chronophage a suivre, et ça ne peut pas constituer une classe d’actif à part entière ( pas assez de diversification possible).
Je continue pour ma part à y croire, même si des améliorations sont toujours possibles.
Intéressant : Nos tendances globales sont relativement proches. J’ai également 30 mois d’historique et un taux de défaut en montant relativement proche (1,74%).
Je vous rejoins sur l’aspect Chronophage. C’est pour ma part le frein majeur pour en faire un produit plus grand public.
Nul cet article de UFC!!
Pour l’instant je suis à 2 ans d’investissements en crowd sur presque 40 projets sélectionnés avec soin, zéro défaut, taux brut annuel autour de 7,6%, 5,33% net de fiscalité (et aussi net de défaut, forcément car pas de défaut constaté)…
Donc c’est possible !
Bravo et Merci Patrick pour cet article engagé.
100% en phase avec tout ce qui est écrit.
Ces dernières actualités ne remettent pas du tout en cause le bien-fondé du crowdfunding et tout ce qu’il peut apporter que ce soit à l’entrepreneur ou à l’investisseur particulier.
les plateformes touchent leur bénéfices au montant de la conclusion du prêt et la faillite éventuelle de la société est subie par les investisseurs
je suis bien revenu du crowdlending depuis 1 an, à part peut-être les Entrepreteurs et WeShareBonds, qui offre encore un gage de sérieux et de taux d’échecs marginaux.
Les autres, comme PretUp, Bolden et même Credit.fr et October (Lendix) ont des taux de perte situé entre 5 et 10%, donc l’intérêt de 6-7% en moyenne compense à peine les pertes…Il faut attendre le certificat d’irrécouvrabilité, déductible des impôts pour rentrer dans ses frais…
pas ou peu de suivi. il faut suivre les sites spécialisés pour être au courant des LJ
Même Enerfip n’est pas capable de faire un point quadrimestriel des investissements en cours…
brouillard complet des investissements à comparer avec l’immobilier ou les rapports quadrimestriels sont la norme
Bref le secteur a fortement intérêt à réagir après la chute d’Unilend…d’autres vont suivre !
Pour ma part fin de la partie !
Bonjour,
je suis d’accord avec vous sur la fausse alerte lancée par UFC-Que Choisr.
Oui, nous « cochons » tous des cases sur leurs sites Internet par lequel nous reconnaissons qu’il y a un risque..
Mais je pense que l’article d’UFC-Que Choisir est aussi à l’intention de ces fameuses plateformes.
En effet collecter est leur maître mot. Ils perçoive leur 8 à 10% sur la collecte, mais ne donnent pas toujours l’impression d’être concernées par ‘Après.
En exagérant un MAX, qu’y aurait il de mal à engranger les projets, même de piètre qualité, pourvu qu’on soit rémunéré ?
C’est sur ce point, je pense que les plateformes doivent réagir et communiquer!
Mais la communication a ses limites et si on passait aux actes ?
Les assurances emprunteurs dont on voit mention sur les sites des plateformes ne suffisent pas à mon avis. Il faut que les plateformes prennent des garanties auprès des emprunteurs.
Et toujours à mon avis, elle le font mal ou pas assez. Combien de projets font ils appel à la Fiducie?
ou à d’autres garanties? (caution solidaire ou autres)
Pour ma part je pense que les plateformes sont encore un peu frileuses à demander ou mettre en place ces garanties de peur que le projet ne finisse dans la maison d’en face.
Et c’est là, je pense, où elles doivent progresser.
@erix Ne pas être concerné par l’après serait la pire erreur. Ce raisonnement ne peut pas tenir dans le temps. Seules les plateformes qui gèrent l’après survivront dans le temps.
La meilleure assurance c’est celle de s’informer et de comprendre dans quoi on investit…