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Interview Cyril Tramon Wesharebonds

Après Vincent Ricordeau co-fondateur de LENDOPOLIS c’est à présent au tour de Cyril Tramon, CEO de WeShareBonds  de se prêter au jeu des questions réponses pour nous faire partager sa vision du Crowdfunding et nous en dire un peu plus sur les spécificités de WeShareBonds. Pour l’occasion, WESHAREBONDS propose aux lecteurs d’A&$ un bonus de 50€ pour 1000€ investis avec le code « BONUS50 » via ce lien

A&$ : Quand WeSharebonds a-t-il été lancé ? Comment est venue l’idée ? 

CYRIL TRAMON : Nous avons créé WeShareBonds en juillet 2015, et choisi d’opter pour l’agrément CIP de l’AMF car la notion de conseil était un élément important de notre projet. La procédure d’agrément nous a ensuite pris près d’un an, notamment à cause de l’innovation financière que constituait notre modèle pour le régulateur, et nous avons pu lancer officiellement WeShareBonds en juin 2016 après avoir obtenu l’approbation de l’Autorité des Marchés Financiers.

Nous avons créé WeShareBonds à partir d’un constat simple : les PME constituent le cœur de notre économie et ont besoin de financement pour se développer, ce qu’elles ne trouvent pas toujours auprès des banques ; de l’autre côté les particuliers sont à la recherche de rendement, et souhaitent donner du sens à leur épargne. WeShareBonds est là pour faire le lien, et donner une caution professionnelle à ce nouveau mode de financement et d’épargne.

En effet nous croyons que ce marché ne pourra se développer qu’avec des acteurs sérieux, bénéficiant d’une réelle expertise du financement des PME, et prêtant systématiquement aux côtés des épargnants, afin de partager les mêmes risques et les mêmes intérêts qu’eux. Notre équipe, avant WeShareBonds, finançait déjà les PME avec succès depuis 2003, au travers de Phillimore, une société de gestion agréée elle aussi par l’AMF. Nous partageons cette expérience au profit de WeShareBonds, en sélectionnant et en proposant au plus grand nombre des investissements dans des PME de qualité, sous forme de crédit participatif.

A&$ : WeSharebonds s’est lancé sur un marché à la fois très jeune mais dans lequel on trouve déjà de nombreux acteurs. Qu’est-ce qui différencie WeSharebonds des autres plateformes ? 

CYRIL TRAMON : Il y a à la fois beaucoup d’acteurs, et très peu. Nous sommes seulement deux à financer des PME tandis que les autres plateformes du marché se disputent le segment des TPE. Pour notre part nous ne savons pas financer les TPE, notamment parce qu’elles n’ont pas de note Banque de France. Nous nous concentrons donc sur des entreprises pour lesquelles nous sommes en mesure d’évaluer le niveau de risque que nous prenons lorsque nous prêtons à ces entreprises aux côtés de nos clients particuliers.

Car c’est aussi une de nos différences majeures : nous ne sélectionnons pas seulement des PME pour nos clients, nous prêtons également à leurs côtés plus de la moitié des montants recherchés.

Pour sélectionner ces PME dans lesquelles nous co-investissons, nous avons mis en place un processus d’analyse rigoureux, dont le dernier maillon est un comité de sélection indépendant qui valide ou non la mise en ligne d’un dossier. Le comité de sélection, par sa décision, engage automatiquement et de façon systématique les fonds de crédit, donc pour le fonds actuel l’argent des actionnaires de WeShareBonds, dans les dossiers de financement dont il valide la mise en ligne.

Enfin, un dernier élément que je souhaiterais souligner est la transparence, la qualité et la quantité d’informations à destination des prêteurs particuliers. Nous mettons à disposition des prêteurs particuliers l’ensemble du dossier de financement, c’est-à-dire l’ensemble des informations sur lesquelles nous nous sommes basées pour réaliser notre analyse crédit. Les prêteurs particuliers peuvent donc décider de nous faire confiance en investissant eux aussi systématiquement dans chaque dossier, ou alors réaliser leur propre « comité de sélection » à l’aide des informations que nous leur communiquons et se faire leur propre avis.

[clickToTweet tweet= »@wesharebonds, seule plateforme soutenue par une grande banque qui co-investit systématiquement » quote= »Cyril Tramon ‘Nous sommes la seule plateforme française soutenue par une grande banque, La Banque Postale, qui investit systématiquement dans les PME que nous sélectionnons' »]

Ais-je également besoin de dire que nous sommes la seule plateforme française soutenue par une grande banque, La Banque Postale, qui investit systématiquement dans les PME que nous sélectionnons. Je pense que les prêteurs particuliers apprécient particulièrement cette confiance qui nous est témoignée.

A&$ : Quel bilan tirez-vous de vos premiers mois ? 

CYRIL TRAMON : Nous avons réellement commencé à prêter aux PME en septembre, et tenu notre objectif de 2 PME présentées et financées par mois en moyenne, soit 400 000 euros par mois en moyenne. Notre communauté de prêteurs particuliers croît elle aussi selon nos objectifs, et nous sommes heureux que les particuliers soient de plus en plus nombreux à prêter à nos côtés.

Le 15 novembre 2016, La Banque Postale a investi au capital de WeShareBonds à hauteur de 10%. Elle s’est engagée à prêter, par l’intermédiaire de nos fonds de crédit, à chacune des PME que nous sélectionnons et présentons à nos clients particuliers. Cette marque de confiance dans nos équipes, notre stratégie et notre processus crédit est très satisfaisante, et récompense le travail des équipes. Nous développons également avec La Banque Postale des solutions communes de financement des PME, afin de soutenir le développement de notre tissu économique national.

Nous sommes donc particulièrement satisfaits de ce premier bilan, qui illustre bien la dynamique qui est la nôtre sur ce marché du financement participatif et plus généralement du financement des PME.

A&$ : Quelle est selon vous la taille critique en termes de volume de chiffre d’affaires et de projets qu’il faut atteindre pour qu’une plateforme comme la vôtre devienne rentable ? 

CYRIL TRAMON : Je ne sais pas ce qu’est une « plateforme comme la nôtre ». Nos confrères plateformes ont constitué des équipes importantes, notamment en marketing, afin de se développer sur ce nouveau marché ; le break-even de ces plateformes est donc très dur à atteindre, et il faut grossir vite et fort. Ce n’est pas notre ambition.

[clickToTweet tweet= »WeShareBonds : artisan haut de gamme du crédit aux PME #Crowdfunding » quote= »Cyril Tramon : ‘WeShareBonds est un artisan haut de gamme du crédit aux PME' »]

Nous nous voyons plutôt comme un artisan haut de gamme du crédit aux PME, comptant plus sur la qualité de notre produit et le bouche à oreilles, la réputation, pour grossir. Notre structure, en comparaison de la plupart des plateformes, est relativement optimisée et « low cost », et nous avons levé suffisamment d’argent pour atteindre nos objectifs actuels de développement.

A&$ : Vous êtes-vous fixé un objectif de délai pour atteindre cette taille critique ?

CYRIL TRAMON : Effectivement, nous visons la profitabilité d’ici 2 ans.

A&$ : Quelles sont actuellement vos priorités ?

CYRIL TRAMON : Notre priorité actuelle est la levée de notre deuxième fonds de crédit, intitulé « Prêtons aux PME 2022 ». Ce fonds de 10M€ va succéder au premier fonds de crédit des actionnaires de la plateforme, WSB-1617. Sa commercialisation, assurée par notre partenaire Phillimore, est ouverte aux institutionnels et aux clients professionnels au sens de l’AMF, qui sont la recherche de rendement et qui souhaitent participer au financement des PME françaises aux côtés de nos prêteurs particuliers.

Nous retrouverons bien sûr certains actionnaires de WeShareBonds et La Banque Postale au sein de ce nouveau fonds, mais aussi d’autres grandes institutions françaises qui souhaitent investir une partie de leur trésorerie dans un placement utile et rentable. Ce fonds devrait prendre la succession du premier fonds aux alentours de septembre 2017.

En parallèle, nous continuons évidemment d’enrichir notre offre et nos services à destination des particuliers, notamment grâce aux retours que nous font nos membres via notre site ou lorsque nous les rencontrons. Nous avons ainsi implémenté la carte bancaire à leur demande, pour les montants inférieurs à 1.000€, et nous développerons dans les mois qui viennent un système de diversification automatisée. Nos membres auront également la surprise prochainement de découvrir une page projet revisitée, qui devrait leur plaire puisque nous l’avons imaginée avec certains d’entre eux !

Nous allons aussi mieux afficher nos valeurs : un investissement responsable, et une véritable égalité des chances pour tous d’accéder au crédit PME : l’outil de diversification gratuit en est un exemple, un autre exemple est de plus s’ouvrir aux femmes qui restent marginales tant du côté prêteur qu’emprunteur.

A&$ : La Banque Postale est récemment entrée au capital de WeshareBonds. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’objectif et comment cela va se traduire concrètement pour les clients de la Banque Postale ?

CYRIL TRAMON : En effet La Banque Postale a pris le 15 novembre 2016 une participation de 10% au capital de Wesharebonds, et participe désormais au co-financement de chacune des PME que nous sélectionnons, par l’intermédiaire de nos fonds de crédit dans lesquelles elle s’est engagée.

Concernant les clients de La Banque Postale, ils sont bien sûr invités à s’inscrire sur la plateforme de crédit aux PME que leur banque a choisi de soutenir, et nous leur proposons une offre de bienvenue de 30€ offerts pour 500€ prêtés.

Mais fondamentalement ce partenariat a comme principal objectif de participer ensemble, une banque et une fintech, au financement et au développement des PME françaises. Nous construisons donc des offres communes, destinées à co-financer des PME de qualité, qui elles-mêmes créent des emplois et participent comme vous le savez activement à la croissance de notre pays.

Enfin, La Banque Postale est un gage de confiance important pour nos membres : nous avons été audités par une grande banque française, qui a contrôlé notre façon de procéder, et qui a finalement décidé d’investir systématiquement dans chacune des PME que nous sélectionnons. En tant que prêteur je pense que c’est un élément de nature à rassurer.

A&$ : Un partenariat entre Crédit.fr et HelloBank, à présent c’est Wesharebonds et La Banque Postale. Est-ce l’avenir du Crowdlending de tisser ce type de partenariat ? N’y a-t-il pas un risque à terme de voir les banques absorber les plateformes de Crowdlending ?

CYRIL TRAMON : On a voulu nous faire croire au début du financement participatif par le prêt, le crowdlending, que nos modèles étaient des concurrents direct des banques. Je pense que cela surfait surtout sur la méfiance des particuliers envers les banques suite à la crise financière, et que cela constituait avant tout une bonne opportunité pour les premiers entrants de communiquer et de faire du marketing. Ils ont eu raison de s’appuyer sur cette tendance si cela a pu permettre au marché de démarrer.

Désormais il faut être lucide, et les plateformes de financement présentes au salon des entrepreneurs 2017 l’ont toutes affirmé, ainsi que l’ordre des experts-comptables : les offres des plateformes sont complémentaires aux offres bancaires traditionnelles. Donc oui, il y a des opportunités de rapprochement entre certains acteurs et les grandes banques françaises et internationales. Mais l’on peut tout à fait faire des choses intelligentes, à destination des PME et des prêteurs, sans pour autant se faire « absorber ». La preuve en est, La Banque Postale finance chacun des projets que nous sélectionnons, et même si elle a audité nos process, elle ne siège pas au comité de sélection, qui reste indépendant par nature. Nous pouvons donc tout à fait construire des relations intelligentes et mutuellement profitables avec les acteurs traditionnels du secteur bancaire.

A&$ : La hantise des plateformes de prêt participatif c’est bien évidement les défauts de remboursement… Toutes les plateformes concentrent donc leurs efforts pour sélectionner les meilleurs projets et j’imagine que c’est le cas de WeSharebonds. Faut-il malgré tout s’y préparer ? WeSharebonds sait-il à l’avance comment il va gérer un tel cas si celui-ci devait malheureusement se produire ?

CYRIL TRAMON : Oui ce cas se produira. C’est statistique. Nous le savons bien, et nos prêteurs également, puisque nous sommes la première plateforme de crédit participatif, de crowdlending, à communiquer à nos membres la note Banque de France des entreprises que nous sélectionnons et finançons sur WeShareBonds. Et comme peu de prêteurs particuliers en sont encore informés, à chaque note Banque France correspondent des statistiques de défaut et de défaillance des entreprises possédant la même note sur les années précédentes. Ces statistiques sont établies et mises à jour chaque année par la Banque de France.

Pour une note de 4 (les notes allant de 3++ à 9 la moins bonne) le taux de défaut statistique à 3 ans est actuellement de 3,28%. Ce taux, qui n’est pas annuel mais dans cet exemple sur 3 ans, signifie que 3,28% des entreprises notés 4 il y a 3 ans ont connu un défaut au cours des 3 dernières années. Nous informons donc nos prêteurs sur ce risque de défaut, et nous les sensibilisons à la diversification nécessaire pour absorber ce risque et faire du prêt aux PME un placement rentable.

Donc oui il y aura des défauts. Mais c’est bien sûr notre métier de sélectionner des PME de qualité et de maintenir le taux défaut à un niveau suffisamment bas pour que le prêt aux PME sur WeShareBonds s’avère être un placement rémunérateur pour les prêteurs. A ce titre je précise que prêtant plus de 51% des montants recherchés par les PME empruntant sur WeShareBonds, nous sommes concernés par la diversification au même titre que nos clients particuliers. C’est pour cela que nous investissons systématiquement dans chacune des PME que nous sélectionnons ; nous diversifions notre portefeuille.

Enfin, concernant les modalités pratique d’un défaut : nous avons 90 jours pour recouvrer une somme impayée ou un retard ; ensuite c’est le référé. En tant que représentant de la masse, nous prenons en charge cette procédure, et prêtant plus de 51% des montants aux côtés des particuliers, je peux vous assurer que nous sommes plus que concernés par le bon paiement, et si nécessaires le recouvrement, des échéances qui nous sont dues.

A&$ : On voit des plateformes type Prexem proposer des fonds de protection. Est-ce une bonne idée selon vous ? Faut t’il aller vers plus de protection des prêteurs ? Cela ne se fera t’il pas au détriment des taux d’intérêt ?

CYRIL TRAMON : Bien sûr que cela serait au détriment du taux d’intérêt brut payé aux prêteurs. Le taux d’intérêt, relativement élevé en financement participatif comparé à un prêt bancaire avec garanties, rémunère le risque. Un fonds de garantie peut supporter une partie du risque, mais il doit aussi être rémunéré, ce qui soit diminue le taux d’intérêt payé aux prêteurs, soit alourdit le prix de l’emprunt pour l’émetteur. On voit bien qu’un système qui diminue le risque diminue le rendement.

La principale protection des prêteurs c’est la plateforme qui doit la fournir, en démontrant sa capacité à sélectionner des entreprises de qualité, en conseillant ses clients sur l’adéquation des investissements proposés vis-à-vis de leur profil investisseur, et en les sensibilisant à l’importance de la diversification au sein de leur portefeuille de crédits.

A&$ : Bientôt les élections. Y a t’il une législation à faire évoluer dans le domaine du financement participatif ?

CYRIL TRAMON : C’est le crédit qui finance les PME et donc notre économie. Pourtant nos élus ont préféré privilégier le financement en capital des startups et l’enrichissement de quelques sociétés de gestion et distributeurs de produits financiers engloutissant parfois 50% des montants investis en frais de gestion et de distribution. Il serait donc temps de faire quelque chose pour nos 150.000 PME françaises, et de récompenser les particuliers qui ont décidé de les soutenir en finançant leur développement par le crédit.

A&$ : WeShareBonds annonce des taux d’intérêts dans une fourchette de 4 à 10%. Quel est votre taux moyen et comment expliquer des taux aussi haut dans une période où les taux d’intérêts n’ont jamais été aussi bas sur le marché ?

CYRIL TRAMON : Nos taux d’intérêt varient de 4% par an pour les projets les moins risqués à 10% par an pour les projets les plus risqués. De façon plus concrète, notre taux d’intérêt moyen sur la période 2016 a été de 6,17%.

Comme je le mentionnais, nous prêtons sans garanties ni caution personnelle et le taux d’intérêt, qui peut paraître élevé en comparaison de ce que proposent les banques avec des garanties, rémunère le risque. C’est la marge qui est encore un peu grasse sur notre marché, en tout cas pour une qualité de crédit comparable à celle des projets présentés sur WeShareBonds : nous nous basons sur le coût de l’argent du point de vue des particuliers qui prêtent sur la plateforme, et qui doivent arbitrer par rapport à leur fiscalité et à un placement sans risque sur un livret A ou une assurance-vie. Si nous étions une banque et que nous pouvions emprunter sur les marchés à taux négatif, la question se poserait différemment.

A&$ : Habituellement les plateformes ont une page « Statistiques » mise à jour en temps réels où l’on trouve entre autre le taux de défaut. Je n’ai pas vu cette page sur WeShareBonds. Existe-t-elle ? Pouvez-vous partager avec nous quelques-unes de vos statistiques ?

CYRIL TRAMON : La page statistiques est effectivement une obligation réglementaire des IFP ; en tant que CIP régulé par l’AMF, nous ne sommes pas soumis à cette obligation. Mais il s’agit bien d’une page que nous souhaitons mettre à disposition des prêteurs.

Nous ne l’avons dans un premier temps pas implémentée car notre activité ayant débuté en juin 2016, nous n’avions pas vraiment de chiffres à détailler sur page statistiques complète. Désormais c’est le cas, et nous allons mettre en place cette page d’ici la fin du mois de février.

Concernant nos « statistiques » elles sont publiques : en 2016 nous avons financé 6 projets pour un total de 1.080.000€, dont environ 85% a été financé par notre premier fonds de crédit WSB-1617 et le reste par une centaine de prêteurs particuliers récurrents. Le taux de défaut est quant à lui toujours  nul.

A&$ : Dans l’un de ses derniers articles A&S notait une pénurie de projet due à une augmentation plus forte du nombre de prêteurs que du nombre de projets (certains projets sont clôturés en quelques minutes). Quelle est votre vision sur le sujet ? Article : https://argent-et-salaire.com/crowdlending-vers-une-penurie-de-projets/

CYRIL TRAMON : Je partage ce point de vue. Il est difficile pour la plupart des plateformes de trouver des projets de qualité, et alors que certains acteurs dépensent des sommes importantes en marketing et en communication, la production de dossiers ne suit pas toujours.

Pour notre part nous faisons plutôt face au problème inverse : nous présentons deux PME de qualité par mois à nos membres, dans lesquelles nous co-investissons de façon systématique, mais nous sommes extrêmement « radins » sur nos budgets d’acquisition de clients prêteurs. Nous privilégions la qualité des entreprises sélectionnées, ainsi que la qualité et la transparence des dossiers de financement que nous présentons à nos membres, pour créer un bouche à oreilles qui contribue chaque jour à enrichir notre communauté de prêteurs. Cela paye, et nous allons continuer dans cette voie. Les prêteurs comptent sur nous pour monter une usine de crédits de qualité, rentable et pérenne, qui sera toujours là dans les années qui viennent pour les accompagner dans leurs investissements.

A&$ : WeSharebonds a-t-elle des ambitions internationales ? Pourra-t-on un jour investir sur des projets à l’étranger ?

CYRIL TRAMON : Ce n’est pas à l’ordre du jour. Nous souhaitons avant tout participer au financement et au développement des PME françaises, avec notre partenaire La Banque Postale. Il y a encore énormément à faire, la reprise économique est là, et nous souhaitons canaliser l’épargne des Français sur nos entreprises nationales afin d’accompagner leur croissance, et participer à la création d’emplois en France. Nos amis Espagnols et Italiens devront attendre.

A&$ : D’autres choses que vous souhaiteriez partager avec nos lecteurs ?

CYRIL TRAMON : Nos bureaux parisiens vous sont ouverts. Venez découvrir comment nous fonctionnons, et venez partager avec nous votre avis sur WeShareBonds afin d’améliorer notre plateforme et votre expérience client. Il vous suffit de prendre contact avec nous sur notre site

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